Personnalisation d’un Fender Pro Junior lampes 50eme anniversaire

Fender Pro Junior Reissue

Customiser, upgrader et personnaliser un ampli lampes Fender Pro Junior 50eme anniversaire…

Fender Pro Junior Reissue

Salut, je vais essayer de vous présenter dans un style « banc d’essai » un petit ampli tout lampes qui dépote des buches bien comme il faut : le Fender Pro Junior 50 eme anniversaire de l’ampli en question, cad 1996. Fabriqué dans les usines de Corona en Californie donc un Made In USA ce modèle mérite une attention particulière, c’est du bon et c’est pas un ampli chinois en pâte de riz avec des potards en bambou! Franchement, pour ceux et celles qui jouent en studio, en appartement ou à la maison et se tapent régulièrement des boeufs « bluesy« , ou qui ont besoin d’enregistrer un vrai son en prise indirecte, cet ampli est absolument terrible. C’est personnel mais je le préfère au petit Marshall class 5 (excellent aussi), bien que les deux combinés ensemble ça doit franchement débourrer (à essayer).

Sur le Fender, le volume suffit largement à couvrir un batteur et à faire sauter vos tympans et tout autre objet en cristal qui trainerait à proximité si vous mettez le volume à fond! Je plaisante à peine car la puissance sonore est au rendez-vous et j’ai même pas pu filmer le test avec mon caméscope car le micro saturait trop même placé à 5 mètres volume de l’ampli sur 4…Donc pas vraiment parlant sur la vidéo. La puissance de sortie atteint ses limites lorsque le potentiomètre dépasse les 7/8 sur une échelle de 12, de 8 à 12 le volume change peu mais le signal change de timbre et devient carrément très saturé. J’ai comparé avec un ampli hifi de 50W RMS en mettant de la musique quasiment à fond et l’ampli sur 9, je peux couvrir un disque en étant un peu moins fort mais ça reste très audible.

Revenons en à notre petit Pro Junior. De quoi est il composé?? Un HP de 10 Fender en 8ohms, un réglage de volume (1 à 12)  et un réglage de tonalité (1 à 12), un amplificateur disposant d’un étage tout lampes : 2 tubes EL84 côté puissance et 2 tubes 12 AX7 type ECC83 côté préamplification. L’ampli n’a pas de reverb, simple, basique mais drôlement efficace. Le caisson et en pin massif ou en frêne pour les série plus limitées (bien que soit un peu le hasard en fonction des années et séries, et usine de montage). …

Streaming : encodage vidéo et calcul de bande passante.

Chaîne du streaming vidéo
streaming media content

Salut à vous, ancien fondateur et gérant de ma p’tite PME spécialisée dans le streaming à Bordeaux, je tenais à mettre en ligne un peu de mes modestes connaissances accumulées dans le domaine de la diffusion de vidéo sur le web.

Cette démarche n’a qu’un seul but : vous aider à faire le bon choix dans le cas ou vous auriez besoin de faire appel à des professionnels dans ce secteur d’activité. Cet article répond aux questions récurrentes posées par mes anciens clients, questions que certains se posent encore aujourd’hui.

Comment faire pour calculer la bande passante nécessaire à mon hébergement de streaming ? Comment dois-je encoder mes vidéos? Combien vais-je consommer de trafic ? Pourquoi la bande passante est en kbps et la facture en Ko, etc, etc.

La difficulté de compréhension repose au départ sur une confusion de termes mal interprétés, à savoir les Kilobits (Kb) ou KiloBytes (KB) et ça s’applique bien sûr aux Megabits (Mb) et MegaBytes (MB). Au départ, il faut savoir que 1 octet = 8bits. Tout démarre de là et pour comprendre dans le détail, je vous conseille de consultez l’explication disponible sur wikipedia.

Bref, les pionniers du streaming comme Apple et Realnetworks annonçaient dans leurs logiciels d’encodage et dans leurs documentations des taux d’encodage (sample rate) en bits et non en Bytes, le Byte étant la traduction du mot octet en anglais.

Certains logiciels font le contraire et proposent des niveaux d’encodage indiqués en Bytes/s…Grosse connerie car ça fout un beau bordel pour comprendre et savoir pourquoi et que comment qu’il faut y faire … N’est-ce pas ?! Les FAI (fournisseurs d’accès à internet) utilisent également cette norme ou unité pour préciser la largeur de leur bande passante. …

Nouvelle autoroute A65, Alienor se frotte les mains…

tracé A65

Officiellement cette nouvelle autoroute ouvre ses portes aujourd’hui, le 16 décembre 2010. Quelques chiffres pour méditer sur le sujet :

  1. Coût total : 1.250.000.000€ (études et construction) ;
  2. Cout moyen du trajet entrée/sortie Langon-Pau: 22€ (la plus chère de France) ;
  3. Estimation de rentabilité : 50 ans selon A’lienor.

Si je fais un petit calcul vite fait ça veut dire que sur 50 ans, il faudrait en moyenne 3113 véhicules/jour à 22€ pour finir de rembourser l’ouvrage, couvrir ce qu’il aura coûté… Soit! A ce jour le parcours coute 26€.

En revanche, si je me réfère aux chiffres transmis à la presse par le concessionnaire Alienor la semaine dernière on est pas tout à fait au même niveau de rendement : « …Selon des projections de trafic réalisées par A’lienor, 9.200 véhicules pourraient circuler quotidiennement sur l’ensemble du trajet (cad Langon-Pau). Ce trafic pourrait monter à 13.000 véhicules/jour sur Pau-Thèze ».

Y’à déjà de quoi s’interroger sur les futurs super-profits d’A’lienor générés grâce aux gentils contribuables. L’autoroute est à peine ouverte que c’est déjà la plus chère de France et la plus longue à amortir? Cherchez l’erreur… bonjour les neu-neu de français. Remarquons au passage que si elle était moins chère ça lui donnerait une chance d’être plus souvent empruntée par les automobilistes et donc d’être amortie plus rapidement…ça me semble logique.

Donc en calculant de manière simpliste avec les chiffres transmis par A’lienor, l’ouvrage pourrait être rentabilisé sur 15 ou 20 ans et non sur 50 ans. Même si on considère un niveau élevé d’amortissement, cette estimation initiale ne prenait pas en compte le coût annuel d’exploitation (c’est en tous les cas ce que l’on comprend à lecture de l’article de presse). Mais quoi qu’il en soit, l’exploitation annuelle ne peut pas coûter à elle seule autant que l’ouvrage ni même le double, donc là j’ai un doute sérieux sur la qualité de l’information transmise. 50 minutes de gagnées entre Bordeaux et Pau et 50 ans pour couvrir l’investissement? De qui se moque-t-on? …

Moduler grâce aux accords hybrides ou accords pivots (3).

Moduler grâce aux accords hybrides ou accords pivots…

L’autre méthode intéressante étroitement liée par ailleurs aux techniques de modulation abordées précédemment dans les deux autres articles, repose sur 2 accords virtuels, nommés accords hybrides, qui permettent de moduler simplement vers des tonalités proches, dominante ou sous-dominante. L’un d’eux peut être considéré comme un accord de dominante sans tonique (note fondamentale) et le deuxième peut être considéré comme un accord de sous-dominante classique. Je vais essayer de vous expliquer le plus clairement possible la situation des ces 2 accords.

  • Le premier de ces 2 accords, couramment nommé accord tritonique, est dit Enharmonique, cad neutre d’un point de vue sonore (ni consonant ni dissonant). Il est situé entre la quarte et la quinte de la gamme diatonique majeure c’est à dire entre l’accord de niveau IV et l’accord de niveau V, c’est donc un accord de IV# (ou de Vb ça dépend comment on le voit). Il est situé pile à mi-chemin de l’octave, à 6 demi-tons de l’octave dans un sens comme dans l’autre. Cet accord est mineur avec quinte bémolisée, c’est donc un accord mineur 7/5b et pas un accord diminué même si on peut pourtant tout se permettre en musique. Autrement dit, il se comporte également comme un accord de septième de dominante sans sa tonique, il est tout simplement accord de 7eme de dominante ou de niveau de V de la nouvelle tonalité concernée. Exemple en tonalité de Do : on obtient  Fa#-7/5b, composées des notes Fa# (F#), La (A), Do (C) et Mi (E)… ça vous dit quoi? Et bien ça dit qu’il s’agit des notes de l’accord de Ré7/9 (D7/9), cad l’accord de niveau V de la tonalité majeure de Sol. On peut dire que l’accord tritonique est commun à deux tonalités finalement, la tonique et la tonalité de dominante. Moralité, compte tenu des notes communes aux deux tonalités, pour basculer en tonalité de Sol majeur cad à un # à la clé lorsque vous jouez un morceau en tonalité de Do majeure ou de La mineure, pour passez par l’accord tritonique de Do, cad le Fa# min7-5b et zou, vous êtes passé en Sol majeur (ou en Mi mineure, ça dépend de ce que vous voulez jouer au moment de ce changement de tonalité). Donc, pour ma part, j’en déduis que l’accord tritonique permet de passer à une tonalité dominante une quinte au dessus de la tonalité utilisée dans le morceau. Faites des essais par vous même et vous constaterez l’intérêt de cet accord. Mais ce n’est pas la seule possibilité offerte par cet accord, je vais essayer de vous laisser une vidéo pour expliquer tout cela car ça risque d’être un peu long par écrit.
  • Le deuxième accord est situé entre la sixte et la septième juste de la gamme diatonique majeure, cad entre l’accord de niveau VI et VII. On obtient un accord de niveau VI# ou VIIb. Situé à 10 demi-tons de l’octave. C’est un accord dissonant de sous-tonique est accord de sous-dominante de la nouvelle tonalité. Sa composition en fait un accord de 7eme majeure. Exemple en tonalité de Do : on obtient les notes Sib (Bb), Ré (D), Fa (F) et La (A). C’est un accord de Sib-maj7, autrement dit c’est l’accord de niveau IV (sous-dominante) de la nouvelle tonalité, ce qui veut dire que cet accord permet de pivoter facilement vers la tonalité de Fa majeure, tonalité sous-dominante de Do majeur. Donc pour moduler une quarte au dessus (ou une quinte en dessous) de la tonalité en cours, vous passez par l’accord de sous-tonique. Mais ce n’est pas là sa seule fonction car tout comme l’accord tritonique, grâce à cet accord de sous-tonique ont peut également se permettre quelques variations de tonalité majeure ou mineure très intéressante. Je vous montrerai ça dans une vidéo.

Utiliser les cadences et le tableau de modulation (3).

harmonie gamme guitare

Cette méthode est simple mais encadrée par des régles strictes d’harmonie reposant sur des mouvements de voix le plus souvent symétriques (on verra ça plus tard mais on parle du cercle des quintes et quartes constituant les armures des diézes et bémols). Tu peux comprendre même si … t’es blonde à forte poitrine. 😛

Changement de tonalité : Cadences et modulation

Les cadences indiquent le mouvement dans une progression d’accords et donc dans la mélodie d’un morceau. La cadence signifie « tomber » et suggère la fin ou la conclusion d’un morceau ou d’une partie musicale.

Les 4 types de cadences…

  1. Cadence parfaite : représente la progression de l’accord V vers l’accord I ou tonique.
  2. Cadence imparfaite : représente la progression de l’accord I (tonique) vers l’accord V. Elle intervient en général au milieu d’une suite d’accord. Elle décrit également le mouvement de tout accord de la tonalité principale vers l’accord de niveau V (en général les accord de niveau II, IV et VI).
  3. Cadence plagale : représente la progression de l’accord IV vers l’accord I tonique.
  4. Cadence rompue : représente la progression de l’accord V vers tout accord de la tonalité principale autre que le I tonique (en général les accord de niveau III, IV ou VI).